Le président russe Vladimir Poutine a annoncé vendredi 8 décembre qu’il se présenterait à la prochaine élection présidentielle du pays, qui est programmée pour le 17 mars 2024. S’il est élu, il entamera son cinquième mandat en tant que leader autocratique du pays. Ces élections seront un moment clé, car elles se dérouleront deux ans après le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, ce qui a entraîné des sanctions sans précédent contre la Russie.
Il convient de souligner que les sources citées par l’article ne sont pas spécifiées, il est donc difficile de juger de leur fiabilité.
La présidente du Conseil de la Fédération russe a déclaré vendredi que ces élections seraient une occasion de « réunir » les régions ukrainiennes de Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia, que la Russie revendique comme annexées.
Il est intéressant de noter que Vladimir Poutine avait déjà contourné la limite de deux mandats consécutifs imposée par la Constitution russe en 2008, lorsqu’il a pris le poste de Premier ministre et a laissé la présidence à Dmitri Medvedev. Après un intermède de quatre ans, il a de nouveau été élu président en 2012.
Cependant, en avril 2021, Vladimir Poutine a promulgué une loi qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir pour deux mandats supplémentaires de six ans, soit jusqu’en 2036. Cette loi stipule que la restriction des deux mandats consécutifs ne s’applique pas à ceux qui ont occupé le poste de chef de l’État avant l’entrée en vigueur des amendements à la Constitution.
Le fait que Vladimir Poutine se présente à nouveau à la présidence suscite des questions sur la démocratie en Russie et le pouvoir politique durable de Poutine. Certains voient cela comme une stratégie visant à maintenir un contrôle absolu sur le pays, tandis que d’autres estiment que Poutine est l’homme fort dont la Russie a besoin pour faire face aux défis internes et externes.
Cependant, il est important de noter que cet article ne fournit pas d’analyse approfondie ou de réactions de différentes parties prenantes en Russie. Il ne donne pas non plus de contexte sur l’état actuel de la politique en Russie ou sur les défis que le pays pourrait affronter dans les années à venir.