Lundi 27 novembre, six personnes ont été déférées devant le tribunal correctionnel de Valence en comparution immédiate, suite aux violences qui ont éclaté à Romans-sur-Isère (Drôme) samedi soir. Cette déclaration a été faite par le procureur de Valence, Laurent de Caigny. Les six individus sont jugés pour des actes de violence aggravée en réunion et avec arme à l’encontre de policiers, ainsi que pour leur participation à un groupe en vue de commettre des violences.
Selon France Bleu Drôme Ardèche, une peine de prison d’un an a été requise à l’encontre des six militants d’ultradroite. Cet incident fait suite au décès tragique de Thomas, un adolescent de 16 ans, lors d’un bal à Crépol (Drôme). Depuis lors, des membres de groupuscules d’ultradroite ont accru leurs actions violentes à Romans-sur-Isère, ce qui a conduit le procureur de la République de Valence à lancer un appel au calme.
Dans une brève déclaration à la presse, Laurent de Caigny a déclaré : « Nul ne peut se faire justice en dehors de la loi ». Lors de l’expédition raciste organisée samedi soir, environ une centaine de militants d’ultradroite venus de différentes villes du pays ont envahi le quartier de la Monnaie, où certains des suspects liés au drame de Crépol résident. Le procureur de Valence a également souligné qu’un des militants d’ultradroite « aurait été séquestré et molesté » lors de cette expédition, ce qui a conduit à la saisie de la police judiciaire pour enquêter sur ces faits.
Il est important, en tant que journaliste, de vérifier la fiabilité des sources citées dans cet article. Les informations fournies par le procureur de Valence et France Bleu Drôme Ardèche semblent être des sources crédibles. Cependant, il est toujours recommandé de croiser les informations avec d’autres sources et de faire preuve de prudence dans la diffusion d’informations sensibles.