La branche armée du mouvement palestinien Hamas a révélé que le commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza, Ahmed al-Ghandour, ainsi que trois autres cadres, ont été tués lors de l’offensive israélienne sur le territoire palestinien. Ahmed al-Ghandour faisait partie du Conseil militaire du Hamas et était considéré comme un « terroriste » par les autorités américaines depuis 2017. Il était accusé d’avoir été impliqué dans une attaque contre l’armée israélienne en 2006 au point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et la bande de Gaza, dans l’extrême sud du territoire palestinien.
Ahmed al-Ghandour était depuis longtemps la cible de l’armée israélienne, ayant perdu deux de ses enfants dans des frappes préalables à l’offensive en cours. Les brigades Ezzedine al-Qassam ont également déclaré la mort d’Ayman Siam, présenté comme le chef des unités de tirs de roquettes, ainsi que d’autres cadres, tous tués avant le début de la trêve actuelle qui est en cours depuis vendredi. Dans leur communiqué, les brigades Ezzedine al-Qassam ont juré de poursuivre le chemin de ces commandants tués, affirmant que leur sang serait une lumière pour les moudjahidines et un feu contre les occupants.
Le Hamas communique rarement sur ses morts, mais avait annoncé mi-octobre la mort d’Ayman Nofal, un commandant de la branche armée du mouvement islamiste, tué lors d’une frappe de l’armée israélienne sur le camp de réfugiés de Bureij. Tsahal avait confirmé cette information, ajoutant que Nofal avait dirigé de nombreuses attaques contre Israël, supervisé la fabrication d’armes et participé à l’organisation de l’enlèvement de Gilad Shalit, un soldat israélien capturé en 2006 et libéré en 2011.
Un haut responsable militaire israélien avait récemment évoqué la mort de « plus de 50 » commandants du Hamas depuis le début de l’opération dans la bande de Gaza. Cependant, ce chiffre n’a pu être vérifié indépendamment par l’AFP. Le responsable israélien a déclaré que l’armée avait « éliminé des centaines de terroristes et la plupart des commandants de bataillons », affirmant que les dégâts infligés à l’ennemi réduisaient sa capacité de combat aujourd’hui et sa capacité de se reconstruire demain. En revanche, le responsable israélien a refusé de donner une estimation précise du nombre de combattants tués, affirmant que ce chiffre se situait quelque part entre 10 000 et 1 000.