Cinq mineurs ont été mis en examen jeudi 16 novembre pour avoir lancé une fausse alerte à la bombe dans un lycée de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, selon le parquet de Créteil. Les adolescents, âgés de 14 à 17 ans et originaires de Villeneuve-Saint-Georges et de Sucy-en-Brie, ont été inculpés pour « divulgation d’informations fausses visant à faire croire à une destruction dangereuse », a précisé le ministère public dans un communiqué.
D’après la secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et du Service national universel, Prisca Thévenot, il y a eu 996 fausses alertes à la bombe recensées depuis septembre, dont 788 dans les établissements scolaires. Elle a souligné que les sanctions pénales pour de tels actes peuvent aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
Les forces de l’ordre ont arrêté trois des mis en examen aux abords du lycée François-Arago lundi. Les policiers ont ensuite découvert sur le téléphone d’un d’entre eux « des échanges via la messagerie Snapchat avec un individu laissant penser qu’ils monnayaient de fausses alertes à la bombe », avec des tarifs allant de 5 à 10 euros, a expliqué le parquet. Deux autres adolescents ont ensuite été interpellés et mis en examen. Aucun des cinq jeunes n’a été condamné par le passé.
Le parquet a précisé que « la préfète du Val-de-Marne se constituera partie civile afin d’engager la responsabilité pécuniaire des parents ». Les fausses alertes à la bombe sont prises très au sérieux et les autorités cherchent à décourager ces actes en engageant également la responsabilité des parents.
Il est important de noter que les informations fournies proviennent du parquet de Créteil et de la secrétaire d’Etat Prisca Thévenot, qui sont des sources officielles. Il est donc raisonnable de considérer ces informations comme fiables.