Nous devons être fiers de ce succès historique. Le président de la COP28 a salué une décision « historique pour accélérer l’action climatique » après l’accord, obtenu mercredi 13 décembre à Dubaï, sur un texte final qui appelle à une « transition hors des énergies fossiles » pour lutter contre le réchauffement climatique.
Dans la foulée, de nombreuses personnalités se sont félicitées de cet accord. « Je pense que tout le monde sera content que, dans un monde secoué par la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient et tous les autres défis d’une planète qui patauge, il y ait une raison d’être optimiste, d’avoir de la gratitude et de se féliciter tous ensemble ici », a déclaré l’émissaire américain pour le climat, John Kerry.
« Les pays développés ont une responsabilité historique et incontestable dans le changement climatique : ils doivent prendre les devants pour s’engager sur la voie du 1,5°C » et pour « atteindre la neutralité carbone dès que possible », a déclaré Zhao Yingmin, vice-ministre de l’Environnement chinois.
Cet accord « marque le début de l’ère post-fossiles », a quant à elle déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Le monde a entériné les objectifs de l’UE pour 2030 : un triplement des énergies renouvelables et un doublement de l’efficacité énergétique. »
Côté français, Emmanuel Macron a salué « une étape importante » qui « engage le monde dans une transition sans énergies fossiles ». Il a également appelé à « accélérer » la lutte contre le réchauffement de la planète. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a de son côté salué « une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique ». La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a noté sur X (ex-Twitter) le « consensus sur la nécessaire sortie des énergies fossiles », un « message d’espoir pour la planète et les plus vulnérables ».
« L’ère des énergies fossiles doit se terminer, et elle doit se terminer avec justice et équité », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. « Je tiens à dire que la sortie des combustibles fossiles est inévitable, qu’ils le veuillent ou non. Espérons qu’elle n’arrive pas trop tard », a-t-il souligné. « Le monde ne peut se permettre des retards, de l’indécision ou des demi-mesures », a-t-il insisté.
L’alliance des petits Etats insulaires (Aosis), particulièrement menacés par le changement climatique, a exprimé des réserves et des inquiétudes après l’adoption du texte, qu’elle juge insuffisant. « Nous avons fait un pas en avant par rapport au statu quo, mais c’est d’un changement exponentiel dont nous avions vraiment besoin », a déclaré Anne Rasmussen, représentante des îles Samoa, qui préside l’Aosis.
Enfin, le Brésil a exhorté les pays développés à mener la transition énergétique et apporter « les moyens nécessaires » aux nations en voie de développement.