Un fort craquement s’est produit vendredi soir, créant la panique parmi les ouvriers qui se trouvaient dans un tunnel en construction dans le nord de l’Inde. Depuis près d’une semaine, ces 40 ouvriers sont bloqués à l’intérieur du tunnel, faisant craindre un nouvel effondrement. Par mesure de précaution, les opérations de sauvetage ont été interrompues.
La société gouvernementale d’autoroutes et d’infrastructures a expliqué dans un communiqué que les travaux avaient été stoppés en raison de la possibilité d’un « nouvel effondrement ». Les sauveteurs s’efforcent actuellement de dégager les débris dans le tunnel routier en construction dans l’État d’Uttarakhand, au nord de l’Himalaya, depuis l’effondrement partiel survenu dimanche.
Samedi matin, les travaux de forage pour atteindre les ouvriers sont toujours suspendus. Toutefois, d’autres travaux importants sont en cours, selon Abhishek Ruhela, un haut fonctionnaire local cité par l’AFP. Les sauveteurs ont annoncé vendredi avoir creusé moins de la moitié de la distance pour atteindre les ouvriers. Malheureusement, une première foreuse a connu une panne, obligeant le recours à une machine de remplacement acheminée par un avion militaire. Cependant, celle-ci a ensuite heurté un rocher.
L’objectif principal est d’introduire un tuyau d’acier d’environ 90 centimètres de diamètre pour évacuer les ouvriers, qui sont tous encore en vie. Les sauveteurs communiquent avec eux à l’aide de radios et leur ont envoyé de la nourriture, de l’eau, de l’oxygène et des médicaments via un tuyau de 15 centimètres de large. Toutefois, les ouvriers piégés depuis le 12 novembre dans un espace de 400 mètres de long se sentent désespérés, comme l’ont rapporté les médias indiens. Ils veulent tous savoir une chose : « Quand allez-vous nous faire sortir ? »
Il est difficile de vérifier la fiabilité des sources citées par cet article, mais étant donné qu’il a été repris par plusieurs médias, il est possible de supposer qu’il est basé sur des informations fiables. Cependant, il est toujours important de consulter plusieurs sources pour obtenir une vision plus complète et crédible de la situation.
