Un homme de 62 ans a été condamné à 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt et à une amende de 1 500 euros pour avoir écrit des tags antisémites à Strasbourg. Jugé en correctionnelle pour incitation à la haine raciale et apologie du terrorisme, l’homme a également été condamné à cinq ans de suivi socio-judiciaire. Cette condamnation exemplaire sanctionne des actes de haine, selon un avocat des parties civiles.
L’homme condamné avait notamment apposé ces tags antisémites dans des rames de tramway, mais également sur du mobilier urbain, dans un parking de supermarché et même sur une pharmacie. Ces actes de vandalisme ont eu lieu entre le 13 octobre et le 14 novembre et étaient caractérisés par la même écriture et les mêmes fautes d’orthographe.
Des caméras de vidéosurveillance ont permis d’identifier l’auteur des tags, qui était déjà connu des services de police pour des faits de violences. Le président du tribunal a qualifié son profil d' »inquiétant ». L’homme a affirmé en audience n’avoir « pas de problème avec les Juifs » mais être « contre ceux qui tuent les enfants ». Il a également déclaré que ses actions n’étaient que des tentatives d’informer les gens, qu’il regrette aujourd’hui.
Les parties civiles dans cette affaire étaient la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS), la Licra, SOS Racisme et le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Cette condamnation est un signal fort envoyé en réponse aux messages de haine et à l’antisémitisme, et encourage la lutte contre toutes formes de discrimination.
Il est important de noter que les informations sur cette affaire proviennent du quotidien régional Les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA). Bien que les sources ne soient pas mentionnées, il est courant pour les médias de s’appuyer sur des sources fiables pour des reportages de ce genre. Une vérification plus approfondie serait nécessaire pour évaluer la fiabilité des sources citées dans cet article.