Une victoire sans surprise a été annoncée lors des élections présidentielles en Égypte, avec le président sortant Abdel Fattah al-Sissi obtenant 89,6% des voix. Cette victoire lui assure un troisième mandat de six ans. L’autorité électorale égyptienne a annoncé que la participation avait atteint un taux « sans précédent » de 66,8% des 67 millions d’électeurs égyptiens, comparé au taux de participation de 41,5% lors de la dernière présidentielle.
Plus de 39 millions d’électeurs ont voté pour le président al-Sissi, d’après l’autorité électorale. Les trois autres candidats en lice étaient relativement inconnus du grand public. Malgré les difficultés économiques rencontrées par l’Égypte, aucune opposition sérieuse ne semble pouvoir émerger sous le règne du président al-Sissi, qui est le cinquième président issu des rangs de l’armée depuis 1962.
Abdel Fattah al-Sissi est arrivé au pouvoir en 2013 en renversant Mohamed Morsi, le président islamiste. Depuis lors, il a étendu la durée du mandat présidentiel et autorisé la possibilité d’un troisième mandat consécutif. Son gouvernement est souvent critiqué pour sa répression des opposants et ses atteintes aux droits de l’homme. Ces critiques soulèvent des doutes quant à la fiabilité des sources gouvernementales lors des élections.
Il est important d’évaluer la fiabilité des sources citées par l’article et de considérer les différentes perspectives et opinions sur le résultat de ces élections. Les élections en Égypte ont été entachées de controverses par le passé, et certains observateurs ont mis en doute l’équité du processus électoral et la liberté des opposants politiques. Par conséquent, il pourrait être nécessaire de consulter une variété de sources et d’analyses pour obtenir une image complète de la situation politique en Égypte.