Annette Kurschus, la présidente du Conseil de l’Église protestante en Allemagne, a annoncé sa démission suite à des soupçons de dissimulation d’agressions sexuelles, selon le journal allemand Siegener Zeitung. Selon ce média, elle aurait été informée dès les années 1990 des accusations d’abus portées contre un ancien collègue, mais n’aurait rien entrepris contre lui. Actuellement, le suspect fait l’objet d’une enquête de police.
Lors d’une conférence de presse à Bielefeld (Allemagne), Annette Kurschus a nié avoir eu connaissance des agressions et a justifié sa démission en déclarant vouloir préserver l’image de son église. Elle a déclaré : « J’aurais aimé, il y a 25 ans, être aussi attentive, formée et sensible aux troubles de comportement qui m’alertent aujourd’hui ». Elle a également ajouté qu’elle avait cherché à protéger la famille du suspect, mais qu’elle était maintenant critiquée pour son manque de transparence.
Il est important de noter que l’article se base sur des informations provenant du journal Siegener Zeitung. Bien que ce journal soit bien établi en Allemagne, il est toujours recommandé de vérifier les informations par le biais de sources supplémentaires afin de confirmer leur fiabilité.
Alors que l’Église catholique allemande est depuis des années confrontée à des accusations d’agressions sexuelles, son homologue protestante avait été relativement épargnée jusqu’à présent. Cependant, cette affaire met en lumière le fait que les problèmes d’abus sexuels ne se limitent pas à une seule confession religieuse. Il est crucial que toutes les institutions religieuses prennent des mesures pour prévenir et traiter les cas d’abus sexuels de manière transparente et efficace.