Plusieurs membres de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) ont démissionné en signe de protestation, suite à l’annonce du remplacement du juge Edouard Durand par l’ex-rugbyman Sébastien Boueilh. Dans un communiqué signé par onze personnes, les membres démissionnaires déclarent regretter le fait que les deux coprésidents de la commission n’aient pas été informés préalablement du maintien de la Ciivise et de la nomination de Boueilh, ce qui a entraîné l’éviction de Durand. Ils rappellent également avoir demandé, dans une lettre adressée à la secrétaire d’État Charlotte Caubel le 10 novembre, le maintien de Durand à la tête de la commission, sans avoir obtenu de réponse. Les signataires du communiqué comprennent des psychiatres, des fondateurs d’associations de victimes et des victimes elles-mêmes. Certains craignent que cette décision n’affaiblisse la lutte contre l’inceste, qui ne serait plus au centre de la feuille de route de la Ciivise. De plus, Caroline Rey-Salmon, nommée vice-présidente de la commission, s’est opposée à une mesure phare de la Ciivise, à savoir rendre obligatoire le signalement par les médecins, ce qui suscite des inquiétudes.
L’article en question présente les réactions de plusieurs membres démissionnaires de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) suite au remplacement du juge Edouard Durand par l’ex-rugbyman Sébastien Boueilh. Ces membres critiquent le fait de ne pas avoir été informés préalablement de cette décision et regrettent de ne pas avoir obtenu de réponse à leur demande de maintien de Durand à la tête de la commission. Les sources citées dans l’article comprennent des psychiatres, des fondateurs d’associations de victimes et des victimes elles-mêmes. Il est important de noter que la fiabilité des sources citées dans cet article ne peut être évaluée sans accès aux informations complètes sur les personnes et les contributions individuelles.