Promesse tenue : l’eau de la Seine de « très bonne » qualité pour les épreuves de triathlon
Après des jours d’incertitude et de crainte quant à la qualité de l’eau de la Seine pour les épreuves de triathlon, une bonne nouvelle a été annoncée par le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) : l’eau était de « très bonne » qualité bactériologique lors des épreuves du mercredi 31 juillet. Les échantillons prélevés ont révélé des niveaux d’Escherichia coli (E. coli), une des deux bactéries fécales mesurées, considérés comme très bons par World Triathlon, la fédération internationale qui a validé les compétitions olympiques dans la Seine.
Les taux de concentration en bactéries E. coli mesurés pendant les épreuves de triathlon étaient compris entre 192 et 308 unités formant colonies par millilitre d’eau (UFC/ml), se situant largement en dessous du seuil fixé à 1 000 UFC/ml par les fédérations sportives pour la pratique des compétitions en eau vive. Cela a permis d’assurer le bon déroulement des épreuves et la sécurité des athlètes.
Une vigilance particulière avait été de mise durant les jours précédents, avec l’annulation de deux séances de reconnaissance de la partie natation et le report de la course masculine dû à des taux de bactéries dépassant les limites acceptables à certains endroits du parcours. Les autorités avaient prévu une dernière date de repli le vendredi en cas de résultats bactériologiques non concluants.
Préservation de la qualité de l’eau face aux défis météorologiques
La qualité de l’eau de la Seine a été particulièrement surveillée lors de l’orage survenu dans la nuit de mardi à mercredi. Malgré les craintes, l’événement météorologique n’a pas impacté la zone d’épreuves et la pluie n’est pas venue altérer la qualité de l’eau du fleuve. Le préfet de région Marc Guillaume a souligné que l’orage n’a pas touché la zone des épreuves, écartant ainsi tout risque de contamination lié aux précipitations.
En cas de fortes pluies, il pourrait arriver que de l’eau non traitée soit rejetée dans le fleuve, mettant en péril la qualité de l’eau. Cependant, des ouvrages de rétention ont été mis en place juste avant les Jeux olympiques pour prévenir ce genre de situations et garantir la qualité de l’eau pendant les compétitions.
La combinaison des efforts des autorités, des organismes de régulation et des infrastructures adaptées a donc permis de maintenir la qualité de l’eau de la Seine à un niveau optimal pour que les épreuves de triathlon se déroulent dans des conditions sanitaires satisfaisantes pour les participants et les spectateurs.