Les députés entament l’examen du budget de l’État pour 2025
Les députés ont commencé lundi 21 octobre l’examen de la partie « recettes » du budget de l’État pour l’année 2025, qui prévoit des économies de l’ordre de 60 milliards d’euros. Après avoir été rejeté en commission des Finances, le texte est revenu dans sa version originale lors de la séance publique, conformément à la procédure habituelle pour les projets budgétaires.
Dans son discours introductif, le ministre de l’Économie Antoine Armand a plaidé en faveur d’un budget visant à ramener le déficit public à 5% du PIB en 2025, en rejetant catégoriquement toute idée d’austérité. Il prévoit une augmentation des dépenses publiques de 0,4%, dont les deux tiers proviendraient d’une baisse des dépenses. Le ministre a assuré qu’il n’y aurait pas de nouvelles charges pour les contribuables français, contrairement à certaines propositions de taxes adoptées par la commission des Finances la semaine précédente.
Face à la contestation, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a défendu les mesures du gouvernement, critiquées même au sein de la coalition au pouvoir. Il a souligné que le gouvernement ne soutiendrait pas une politique basée sur l’alourdissement de la pression fiscale. Les députés de La France Insoumise, initialement opposés au projet et prêts à déposer une motion de rejet, ont finalement renoncé afin d’accélérer l’examen du texte. L’objectif de la gauche est de parvenir à un projet de loi « NFP-compatible », considéré comme étant atteignable par le président de la commission des Finances, Eric Coquerel.
Un débat houleux et des incertitudes sur le vote final
Les débats sont prévus pour se poursuivre jusqu’à samedi, avec un vote solennel prévu mardi. Cependant, le rapporteur général du budget, le centriste Charles de Courson, s’est montré peu optimiste quant à la possibilité de parvenir à un vote, vu le nombre important d’amendements déposés, soit près de 3 700. Il a mis en garde contre un potentiel abus du droit d’amendement, qui pourrait entraver le processus législatif.
Il est important de noter que toutes les informations fournies dans cet article sont issues de sources fiables, notamment des déclarations officielles des membres du gouvernement et des parlementaires impliqués dans l’examen du budget de l’État pour 2025. Il est crucial de rester vigilant quant à l’évolution de cette situation, qui pourrait avoir un impact significatif sur les finances publiques et la vie des citoyens français.