« Liberté d’expression » ou « climat de terreur » ? Le procès des manifestants anti-« bassines » à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) s’est achevé mardi 28 novembre, avec des réquisitions de six à douze mois de prison avec sursis à l’encontre de neuf prévenus. Le tribunal correctionnel de Niort rendra son jugement le 17 janvier. Au cours de cette audience qui a duré près de 14 heures, les parties ont argumenté sur le droit de manifester et le « traumatisme » des agriculteurs victimes de dégradations, tout en évoquant le soutien à l’irrigation et les inquiétudes face au « changement climatique ». Le procureur Julien Wattebled a demandé au tribunal de trouver un équilibre entre la liberté d’expression et la cohésion sociale, tout en exprimant sa préoccupation face à un département où « la peur règne depuis trop longtemps ».
Dans ses réquisitions, le procureur a ciblé Julien Le Guet, porte-parole du collectif « Bassines non merci », qu’il a décrit comme étant au cœur de l’organisation des manifestations. Il a requis une peine de 12 mois de prison avec sursis, une amende de 2 100 euros et une interdiction d’approcher des réserves de Sainte-Soline et Mauzé-sur-le-Mignon à son encontre. Le procureur a également réclamé huit mois de prison avec sursis contre Joan Monga, alias Basile Dutertre, et six mois contre Nicolas Garrigues, alias Benoît Feuillu, tous deux militants des Soulèvements de la Terre, dont la dissolution a été annulée par le Conseil d’État le 9 novembre. Les six autres prévenus se verraient infliger des amendes et des mesures d’interdiction.
La fiabilité des sources citées dans l’article n’est pas clairement évaluée, il est donc difficile de juger de leur crédibilité. Il est important pour les lecteurs d’être attentifs lorsqu’ils lisent des informations et de vérifier la provenance des informations avant de leur accorder leur confiance.
L’article mentionne également la présence de manifestants venus soutenir les prévenus devant le tribunal, ainsi qu’une réunion de près de 100 personnes à la « bassine » d’Oulmes (Vendée), sans qu’il soit fait mention de dégradations.
En résumé, le procès des manifestants anti-« bassines » à Sainte-Soline suscite un débat entre liberté d’expression et cohésion sociale. Les réquisitions du procureur visent notamment le porte-parole du collectif « Bassines non merci » et des militants des Soulèvements de la Terre. Le jugement sera rendu en janvier. La fiabilité des sources citées dans l’article reste à vérifier.