Les autorités olympiques ont pris une décision anticipée concernant la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024. Initialement prévu pour mars 2024, l’avis du Comité international olympique (CIO) a été rendu vendredi 8 décembre. Le CIO soutient l’inclusion de ces sportifs sous bannière neutre, à l’exception des épreuves par équipes, à condition que les compétiteurs n’aient pas activement soutenu l’invasion russe de l’Ukraine. Actuellement, seuls onze « athlètes individuels neutres » se sont qualifiés pour les Jeux, dont huit Russes et trois Biélorusses, par rapport à une soixantaine d’athlètes ukrainiens.
Cette décision était très attendue par les fédérations internationales et les comités olympiques nationaux qui réclamaient une réponse rapide concernant la participation des sportifs russes et biélorusses aux Jeux olympiques de Paris en 2024. David Lappartient, le président du Comité national olympique et sportif français, a déclaré : « Le message central du mouvement olympique est de promouvoir la paix par le sport dans un monde aujourd’hui très divisé, où des conflits éclatent un peu partout. C’est un message d’espoir que nous voulons transmettre ». Cette position a toutefois suscité l’indignation du gouvernement ukrainien, fermement opposé à cette inclusion. Le ministre ukrainien des Sports, Matviy Bidnyi, a réagi en déclarant : « Il est évident que tout drapeau neutre des athlètes russes est taché de sang ». Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité paralympique et sportif français, a également exprimé son mécontentement en affirmant : « Il est inacceptable que des athlètes ukrainiens se tiennent aux côtés des athlètes russes ».
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