Cette fois, elle est acceptée. Après avoir vu sa première demande de libération anticipée rejetée en mars 2023, l’ancien champion paralympique sud-africain, Oscar Pistorius, a finalement obtenu une libération conditionnelle, selon les déclarations de l’administration pénitentiaire du pays le vendredi 24 novembre. Cette mesure entrera en vigueur à partir du 5 janvier 2024. La décision a été prise dix ans après le meurtre de la petite amie de l’athlète, un incident qui avait captivé l’attention mondiale.
Dans la nuit du 13 au 14 février 2013, Oscar Pistorius a abattu sa compagne, le mannequin Reeva Steenkamp, en tirant quatre fois à travers la porte de la salle de bain de sa chambre, située dans sa maison ultra-sécurisée de Pretoria. Au terme de son premier procès en 2014, il avait été condamné à cinq ans de prison pour homicide involontaire. Le parquet avait considéré cette peine trop clémente et avait demandé une requalification en meurtre. En 2016, l’athlète a été condamné en appel à six ans de prison. L’année suivante, la Cour suprême d’appel a finalement porté sa peine à 13 ans et cinq mois de réclusion.
La décision d’accorder une libération conditionnelle à Oscar Pistorius a été vivement critiquée par certains, qui la considèrent trop clémente compte tenu de la gravité des faits. Toutefois, conformément au système pénal sud-africain, les prisonniers peuvent demander une libération conditionnelle après avoir purgé au moins la moitié de leur peine.
Les conditions de la libération conditionnelle de Pistorius n’ont pas encore été rendues publiques, mais elles devront probablement comprendre un ensemble de règles et de restrictions auxquelles Pistorius devra se conformer pour prévenir toute récidive. Les experts estiment que ces conditions pourraient inclure le suivi par un agent de libération conditionnelle, des séances de thérapie et l’interdiction de posséder des armes à feu.
Il est important de noter que l’article ne cite pas de sources spécifiques pour étayer les informations présentées. Cependant, compte tenu de la nature de l’événement et de la couverture médiatique qu’il a suscitée, il est plausible que ces informations proviennent de sources fiables telles que des déclarations officielles de l