Israël a lancé une opération militaire ciblée contre l’hôpital al-Chifa dans la bande de Gaza. L’armée israélienne avait surveillé l’hôpital depuis plusieurs semaines et avait averti à maintes reprises que l’utilisation militaire du bâtiment par le Hamas violait le droit international. Malgré les avertissements, le Hamas a continué ses activités militaires à l’intérieur de l’hôpital.
Des dizaines de soldats israéliens, certains cagoulés, sont entrés dans l’hôpital et ont demandé aux résidents de se rendre. Le vice-ministre de la Santé du Hamas, Youssef Abou Rich, a déclaré qu’il y avait des soldats et des commandos israéliens aux urgences et à la réception de l’hôpital, et que des chars étaient entrés dans le complexe.
Les États-Unis ont également affirmé que le Hamas et le Jihad islamique géraient un centre de commandement dans l’hôpital al-Chifa. Cependant, ils ont condamné l’attaque israélienne et ont déclaré que les hôpitaux et les patients devaient être protégés.
Avant l’attaque, la situation dans la bande de Gaza était déjà préoccupante, avec une fosse commune contenant au moins 179 corps et une demande du ministère de la Santé du Hamas pour la mise en place d’une commission d’enquête internationale.
L’ONU, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont exprimé leur profonde inquiétude quant à l’impact de l’opération sur les personnels médicaux, les patients et les civils se trouvant dans l’hôpital. Ils ont appelé à la protection des hôpitaux en tant que lieux de soins et non de conflits.
Il est important de noter que malgré les sources citées dans l’article, leur fiabilité et leur impartialité devraient être prises en considération. Les informations doivent être vérifiées et croisées avant de tirer des conclusions définitives.