Les climatologues Johan Röckstrom de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact du climat en Allemagne et Pierre Friedlingstein de l’Université d’Exeter en Angleterre ont réévalué la nécessité d’abandonner les énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Selon leur analyse, les pays développés de l’OCDE devraient renoncer à toutes les énergies fossiles d’ici à 2040, tandis que le reste du monde aura jusqu’à 2050 pour le faire. Les conclusions de leur étude reposent sur le « budget carbone » établi par le Giec, qui représente la quantité de gaz à effet de serre qu’il est possible d’émettre tout en respectant la limite de 1,5°C de réchauffement.
Selon cette estimation, les pays de l’OCDE devraient se détourner du charbon d’ici à 2030, suivis par les autres pays d’ici à 2040. Pour ce qui est du pétrole et du gaz, les pays de l’OCDE devraient s’en passer dès 2040, tandis que les autres pays auront jusqu’à 2050 pour le faire. Cependant, il est important de souligner que ce calendrier est improbable, même dans les scénarios les plus optimistes de transition énergétique.
Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre a augmenté de 1,1°C, principalement en raison des émissions de gaz à effet de serre provenant des énergies fossiles. Ce réchauffement rapide représente une menace pour l’avenir de nos sociétés et de la biodiversité. Heureusement, il existe des solutions telles que les énergies renouvelables, la sobriété énergétique et la diminution de la consommation de viande, qui peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique.
Il convient de noter que cette étude a été menée par des climatologues réputés, et que leurs conclusions reposent sur les estimations du Giec. Les sources utilisées pour cette information semblent fiables et crédibles. Cependant, il est toujours important de vérifier et de croiser les sources d’information pour garantir leur exactitude.