Londres et Kigali ont signé, mardi 5 décembre au Rwanda, un nouveau traité visant à ressusciter un accord controversé pour expulser dans ce pays des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Cette mesure était au cœur de la politique contre l’immigration illégale du gouvernement britannique, mais elle avait été jugée illégale par la Cour suprême britannique mi-novembre. Le nouveau traité a été conçu pour répondre aux préoccupations de la Cour suprême, selon le ministère de l’Intérieur britannique.
En plus de cette tentative de raviver l’accord d’expulsion des migrants, le gouvernement britannique a annoncé lundi soir une série de nouvelles mesures pour réduire l’immigration légale. Cela inclut l’augmentation du salaire minimum requis pour travailler au Royaume-Uni et la suppression de la possibilité de regroupement familial pour les soignants.
Suite à la décision de la Cour suprême, le ministre de l’Intérieur britannique avait promis de signer un « traité juridiquement contraignant » avec le Rwanda pour assurer un traitement adéquat aux migrants expulsés. Une fois signé, ce traité devra être approuvé par les Parlements britannique et rwandais.
Il convient de noter que cet accord a suscité de vives critiques et de nombreuses interrogations quant à sa légalité. Les organisations de défense des droits de l’homme et les associations de migrants ont exprimé leur inquiétude quant au sort des personnes expulsées vers le Rwanda, craignant qu’elles ne soient exposées à des violations de leurs droits humains.
Il est également important de souligner que les détails du traité signé entre le Royaume-Uni et le Rwanda ne sont pas encore connus. Il convient donc de prendre toutes les informations sur cet accord avec précaution jusqu’à ce que des détails plus précis soient disponibles.
En conclusion, le Royaume-Uni cherche à sauver sa politique d’expulsion des migrants illégaux en signant un nouveau traité avec le Rwanda. Cependant, ce traité fait l’objet de critiques et d’inquiétudes liées à sa légalité et à la protection des droits humains des migrants expulsés. Les détails précis de cet accord ne sont pas encore connus, nécessitant une prudence supplémentaire lors de l’analyse de cette situation.