Nouvelle attaque sur une école à Gaza : Bilan et réactions
Une nouvelle attaque a frappé une école gérée par le Patriarcat latin à Gaza, faisant quatre victimes selon le Hamas. Cette frappe israélienne, survenue le dimanche 7 juillet, a une fois de plus ciblé une structure accueillant des déplacés dans la bande de Gaza. Cette triste nouvelle s’ajoute à une série d’événements tragiques qui ont récemment secoué la région. Le chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé cette attaque en soulignant le ciblage récurrent des écoles dans la région, pointant du doigt une escalade de la violence qui impacte directement les civils.
Suite au « massacre odieux » de la veille, dénoncé par le Hamas, où 16 personnes ont perdu la vie dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés et gérée par l’ONU, cette nouvelle attaque soulève une indignation générale. Un porte-parole de la Défense civile de Gaza a confirmé le décès d’Ihab al-Ghussein, vice-ministre du Travail, parmi les victimes de cette attaque sur l’école.
La version des faits de l’armée israélienne diverge de celle des autorités locales. Selon l’armée israélienne, des « terroristes » se cachaient dans cette école qui abritait également « une usine de fabrication d’armes du Hamas ». L’armée affirme que cette structure servait de base pour des attaques contre des soldats israéliens, justifiant ainsi l’attaque. Elle a également précisé que des mesures avaient été prises pour minimiser les risques pour les civils présents dans les environs. En réponse, le Hamas a catégoriquement nié les accusations israéliennes, réfutant toute présence de combattants dans des infrastructures civiles.
Réactions et conséquences
La situation à Gaza s’aggrave avec près de 190 installations gérées par l’Unrwa touchées depuis le début des hostilités, entraînant des dégâts qualifiés d' »sans précédent dans l’histoire de l’ONU » par Juliette Touma, porte-parole de l’agence. Cette série d’attaques contre des structures humanitaires suscite des inquiétudes quant au respect du droit international humanitaire et à la protection des civils en période de conflit. Les écoles de l’Unrwa, traditionnellement utilisées comme abris sûrs en cas de crise, se retrouvent aujourd’hui au cœur des combats, mettant en péril la vie des personnes déplacées qui y trouvent refuge.
Les réactions internationales n’ont pas tardé à se manifester, condamnant fermement les attaques répétées contre des infrastructures civiles à Gaza. La communauté internationale appelle à une cessation immédiate des hostilités et à la protection des civils, conformément aux principes du droit humanitaire international. Des appels au dialogue et à la retenue sont lancés de toutes parts pour mettre un terme à la violence qui sévit dans la région et qui risque de causer davantage de souffrances et de