Suite à l’attaque au couteau qui a causé un décès et deux blessés à Paris, le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a demandé que les autorités soient en mesure de demander une injonction de soins pour les personnes radicalisées qui présentent des troubles psychiatriques. L’objectif de cette mesure est de prévenir d’éventuelles attaques comme celle perpétrée par l’assaillant du pont Bir Hakeim. Le ministre a souligné que l’assaillant, Armand R.-M., âgé de 26 ans, était à la fois adepte de l’islam radical et atteint de troubles psychiatriques. Il avait arrêté son traitement à la demande de certains médecins.
Le ministre a fait part de la nécessité pour les autorités, notamment les préfets et les policiers, de pouvoir exiger une injonction de soins, ce qui n’est pas possible actuellement. Il a souligné que les policiers ne sont pas des médecins, mais qu’ils sont souvent confrontés à des personnes atteintes de troubles psychotiques et participant à des mouvements radicaux.
Depuis sa libération de prison en mars 2020, Armand R.-M. était connu pour ses troubles psychiatriques. En raison de l’évolution de ces troubles, qui étaient déjà notés pendant sa détention, le Parquet national antiterroriste avait demandé une nouvelle expertise psychiatrique. Il avait alors été soumis à une injonction de soins, comprenant un suivi psychiatrique contrôlé par un médecin coordinateur, qui devait être en vigueur jusqu’en avril 2023. À partir de cette date, il était suivi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Lors de sa garde à vue, Armand R.-M. aurait affirmé ne plus prendre le traitement qui lui avait été prescrit. Les autorités étaient au courant de son arrêt de traitement depuis mars 2022, en accord avec son médecin, selon une source proche de l’enquête.
Il est important d’évaluer la fiabilité des sources citées dans cet article. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est une source officielle et fiable. Ses déclarations ont été faites lors d’une interview sur TF1, ce qui ajoute de la crédibilité à ses propos. Le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard, a également tenu une conférence de presse pour donner des informations sur l’affaire, renforç