Cent neuf militants pour le climat ont été arrêtés en Australie après avoir organisé un blocus flottant du plus grand port charbonnier du pays, a annoncé la police lundi 27 novembre. Une flotte de dizaines de kayaks a bloqué le trafic maritime samedi et dimanche dans le port de Newcastle, sur la côte est de l’Australie, pour demander au gouvernement de mettre fin aux exportations d’énergie fossile, dont le pays est très dépendant.
Les manifestants ont choisi de prendre le risque d’être arrêtés car ils estiment que l’élimination des combustibles fossiles est une urgence pour éviter un effondrement climatique catastrophique, selon le groupe écologiste Rising Tide, organisateur du blocus. Parmi les personnes arrêtées se trouvait même un pasteur âgé de 97 ans, Alan Stuart, qui exprime sa préoccupation pour les générations futures et souhaite prévenir des catastrophes climatiques.
La manifestation avait été autorisée pour une durée de 30 heures, mais lorsque le délai a expiré, la police s’est approchée des manifestants qui ont refusé de se retirer de leur position. Au total, 109 personnes ont été arrêtées, dont cinq mineurs dont l’âge n’a pas été précisé.
Il convient de noter que plusieurs États australiens ont adopté ces dernières années des lois strictes visant à réprimer les manifestations pour le climat. Par exemple, en 2022, la militante pour le climat Deanna Coco a été condamnée à 15 mois de prison pour avoir bloqué la circulation sur le pont du port de Sydney, mais elle a été libérée sous caution dix jours plus tard et sa peine a été annulée en appel.
Le gouvernement australien prévoit actuellement de développer de nouveaux projets de mines de charbon et de gisements pétroliers et gaziers, ce qui suscite de vives critiques de la part des écologistes. L’Australie, en tant que l’un des plus grands pays producteurs de charbon au monde, est fortement dépendante des énergies fossiles, ce qui crée encore plus de tension entre le gouvernement et les militants pour le climat.
En ce qui concerne la fiabilité des sources citées dans cet article, il est important de noter que les informations proviennent d’un communiqué de presse de la police de Nouvelle-Galles du Sud et des déclarations du groupe écologiste Rising Tide, qui est actif depuis plusieurs années. Toutefois, il est toujours recommandé de croiser les sources et de consulter d’autres médias avant de conclure à la fiabilité des informations.