Des tensions dans le cortège parisien
Au sein de la marche contre l’antisémitisme qui s’est déroulée dimanche 12 novembre à Paris, un groupe de militants d’une organisation juive de gauche, Golem, a tenté brièvement de s’opposer à la participation de Marine Le Pen avant d’être maîtrisé par la police. Ces militants ont scandé des slogans tels que « Le Pen casse-toi ! Les juifs ne veulent pas de toi » ou encore « Nous, on dégage les fachos ». Le collectif Golem est composé de jeunes juifs de gauche qui souhaitent exclure les antisémites de cette marche. La présence de Marine Le Pen dans ce cortège est contestée par la gauche et la majorité en raison des positions antisémites passées de son parti. Le Rassemblement national, dont Marine Le Pen est la cheffe de file des députés, a qualifié ces réactions de « petite politique politicienne ».
Les partis de gauche tels que Europe Ecologie-Les Verts, le Parti socialiste et le Parti communiste français ont choisi de se rassembler derrière une banderole commune, affirmant être « contre l’antisémitisme et tous les fauteurs de haine et de racisme », dans une démarche de « cordon républicain » face à l’extrême droite. Des associations de défense des droits humains et des organisations de jeunesse se sont également associées à ce mouvement.
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