Pas de papiers, pas de JO. Le chantier de la future Arena à la porte de la Chapelle, l’un des sites prévus pour les Jeux olympiques 2024 à Paris, a été brièvement occupé le vendredi 1er décembre par environ cinquante manifestants, selon franceinfo. Ces personnes protestaient contre la situation des travailleurs sans-papiers, à l’appel notamment de la Confédération nationale des travailleurs-Solidarité ouvrière (CNT-SO).
La CNT a accusé Bouygues, le groupe de BTP en charge du chantier, de refuser que les travailleurs sans-papiers, qui ont déposé une demande de permis de séjour en préfecture, puissent revenir travailler sur le site. Dans un communiqué, le syndicat a précisé que douze à quinze travailleurs sans-papiers étaient concernés.
Lors de l’occupation, les manifestants ont temporairement quitté le chantier en début d’après-midi afin de se rendre à la mairie socialiste du 18e arrondissement. Ils souhaitaient discuter de la situation de ces travailleurs avec des élus et des représentants de Bouygues. Selon un membre du syndicat, les discussions ont été plutôt satisfaisantes. Emmanuel Grégoire, premier adjoint (PS) à la maire de Paris, a déclaré son soutien au combat des travailleurs sans-papiers et a promis de les aider à résoudre la situation.
Cette occupation est la deuxième qui a lieu sur ce chantier. La première s’est déroulée le 17 octobre dernier.