Les principaux syndicats de la voie professionnelle ont appelé à une « mobilisation d’ampleur » pour protester contre la réforme du lycée professionnel et les mesures prévues pour la classe de terminale. L’intersyndicale, composée des syndicats SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, Snep-FSU, SUD Education, SNALC et CNT, dénonce la volonté de la ministre déléguée à l’Enseignement et la Formation professionnels, Carole Grandjean, d’imposer des changements jugés « brutaux et scandaleux ».
Les syndicats regrettent le calendrier prévu pour cette réforme, avec des textes validant les modifications de la classe de terminale devant passer au Conseil supérieur de l’Education le 14 décembre. Ils estiment que cet agenda est « intenable et irrespectueux du travail des personnels », notamment parce que la mise en œuvre du projet est prévue dès la rentrée 2024.
Selon le projet actuellement à l’étude, des avancées dans les épreuves sont prévues en mars ou avril de la Terminale, suivi de six semaines de stage pour les élèves. Sigrid Gérardin, à la tête du syndicat Snuep-FSU, a souligné cette mesure.
La réforme du lycée professionnel, une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron pour améliorer l’insertion professionnelle des jeunes, avait été présentée en mai dernier. Certains changements ont déjà été mis en place cette rentrée, comme la rémunération des lycéens lors de leurs stages ou la création de « bureaux des entreprises » dans les lycées. D’autres discussions sont toujours en cours, notamment sur l’organisation de la terminale et la transformation de la carte des formations.
Il est essentiel de noter que cet article se base sur des déclarations syndicales et ne donne pas d’autres sources ou points de vue. Il serait préférable d’avoir une analyse plus équilibrée en incluant des déclarations officielles du ministère de l’éducation ou d’autres acteurs clés de cette réforme.