Les limites fixées par la communauté internationale en matière de lutte contre le changement climatique risquent d’être dépassées, selon un rapport publié par le Programme de l’ONU pour l’environnement. Les engagements climatiques actuels pris par les pays du monde entier placeraient la planète sur une trajectoire de réchauffement catastrophique allant jusqu’à 2,9°C au cours de ce siècle. Si les politiques actuellement en place se poursuivent, la hausse des températures pourrait même atteindre 3°C par rapport à l’ère préindustrielle.
Ce rapport, publié avant le début des négociations climatiques de la COP28 à Dubaï, souligne que la mise en œuvre des engagements climatiques actuels ne permettra de contenir la hausse des températures qu’à 2,9°C, en tenant compte des promesses inconditionnelles des pays pour l’avenir, c’est-à-dire celles qui ne sont pas soumises à des conditions de soutien extérieur. Si les engagements conditionnels des pays (par exemple, des financements ou des efforts supplémentaires de la part d’autres pays) sont pris en compte, ce chiffre serait réduit à 2,5°C.
Ces projections alarmantes font suite à un autre rapport de l’ONU, publié mi-novembre, qui indiquait que les engagements actuels des pays entraîneraient une baisse des émissions de seulement 2% entre 2019 et 2030, loin des 43% recommandés pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Il est donc clair que ces niveaux de réchauffement sont bien trop élevés pour espérer limiter les effets les plus dévastateurs du changement climatique, tels que les incendies, les inondations et les sécheresses, qui ont déjà un impact sur les populations et les ressources.
Le rapport publié lundi met également en évidence une « accélération » du nombre de records climatiques battus, ce qui souligne l’urgence d’agir. Il est essentiel que les pays s’engagent à renforcer leurs efforts et à prendre des mesures concrètes pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, à soutenir financièrement les pays les plus vulnérables et à mettre en place des politiques de transition énergétique ambitieuses.
En ce qui concerne la fiabilité des sources citées par l’article, il est mentionné que le rapport provient du Programme de l’ONU pour l’environnement, qui est un organisme international reconnu et fiable dans le domaine de l’environnement. De plus, il est précisé que ce rapport fait suite à un autre rapport de l’ONU publié mi-novembre, ce qui renforce la crédibilité des informations fournies. Cependant, il convient de toujours consulter d’autres sources et études pour obtenir une vision complète et équilibrée de la situation.