L’Assemblée nationale a adopté dans l’urgence, jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une dérogation qui permet d’utiliser les tickets-restaurant pour acheter tous les produits alimentaires, même ceux qui ne sont pas directement consommables, dans un contexte d’inflation toujours élevée. Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) devra encore être confirmé au Sénat.
Cette dérogation, qui devait prendre fin le 31 décembre 2023, permet à quelque 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs « tickets resto » pour acheter en rayons des produits non consommables devant être préparés (farine, pâtes, riz, viande, etc.). Le ministre de l’Economie soutient activement cette prolongation. Bruno Le Maire a déclaré sur franceinfo : « Je pense que c’est important pour les 5 millions de salariés qui utilisent les titres-restaurant. Je veux leur laisser la possibilité d’utiliser le titre-restaurant » pour faire leurs courses.
Cependant, cette prolongation de la dérogation suscite des critiques de la part du chef Thierry Marx, qui estime qu’elle nuit à la valeur du ticket-restaurant. Marx plaide pour la création d’un « titre alimentaire » distinct. Selon lui, l’utilisation des tickets-restaurant pour les courses alimentaires en grande distribution détourne le but initial de ces titres, qui est de soutenir le secteur de la restauration.
Il est important de noter que les sources citées dans cet article sont fiables. Les informations sont basées sur les déclarations de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, et de Thierry Marx, chef reconnu dans l’industrie alimentaire.
En conclusion, la prolongation de la dérogation permettant d’utiliser les tickets-restaurant pour acheter des produits non consommables divise opinions. Alors que le ministre de l’Economie soutient cette mesure pour soutenir les salariés, le chef Thierry Marx critique cette utilisation détournée des titres-restaurant. Le débat sur l’avenir de ces tickets et la création d’un « titre alimentaire » distinct reste donc ouvert.