Des syndicats de Météo-France ont appelé à la grève le lundi 13 novembre pour protester contre une réorganisation des services de prévision et la réduction des effectifs au sein de l’établissement public. Cette grève symbolique vise à cibler la journée où une nouvelle organisation est mise en place, selon François Giroux, représentant du personnel CGT. Les prévisionnistes dans toute la France et les employés des services de développement informatique seront principalement touchés par ce mouvement. L’intersyndicale FO-CGT-CFDT-Solidaires dénonce une réorganisation qui vise à centraliser et automatiser la fourniture des données sur le site internet et l’application de Météo-France, ce qui entraîne une réduction des effectifs.
Il convient de noter que la fiabilité des sources citées dans cet article ne peut être évaluée sans informations supplémentaires concernant ces sources spécifiques.
La direction de Météo-France a précisé que cette grève n’affectera pas la production des bulletins de vigilance, alors que plusieurs départements sont actuellement en vigilance orange aux crues. Une organisation spécifique a été mise en place pour assurer les missions de sauvegarde des personnes et des biens, et certains postes sont assignés pour produire les bulletins de sécurité tels que la vigilance, l’aéronautique et les bulletins spéciaux marine.
Virginie Schwarz, PDG de Météo-France, a été auditionnée au Parlement en vue de sa reconduction et a souligné en octobre que le contrat d’objectifs et de performance (COP) 2022-2026 signé avec l’Etat était basé sur l’hypothèse de la stabilité, voire l’augmentation, des effectifs au-delà de 2022, après plus de dix ans de baisse continue. Elle a déclaré qu’il n’était plus possible de considérer de nouvelles réductions d’effectifs au sein de l’établissement et qu’elle cherchait à augmenter les effectifs.
Dans l’ensemble, il est important de suivre l’évolution de cette grève et les conséquences qu’elle pourrait avoir sur les services de prévision de Météo-France.