Les gouvernements du monde agissent à « petits pas pour éviter la crise climatique » alors qu’ils « doivent faire des pas de géants », tonne l’ONU. Un rapport de l’ONU Climat publié mardi 14 novembre souligne que les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2% de baisse des émissions mondiales en 2030 par rapport à 2019, loin des 43% préconisés par les climatologues pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Ce rapport, qui est la synthèse annuelle des derniers engagements de réduction des émissions pris par les 195 signataires de l’accord de Paris de 2015, sera examiné lors de la COP28 qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï. Ce sommet doit établir le premier bilan officiel et les premiers correctifs de l’accord historique de Paris.
Le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), Simon Stiell, exhorte les pays à prendre des mesures plus ambitieuses lors de la COP28, affirmant que « chaque fraction de degré compte, mais que nous sommes hors piste ». Il souligne ainsi l’importance cruciale de respecter les objectifs fixés dans l’accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète « nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels », voire à 1,5°C si possible.
Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) confirme la nécessité d’agir rapidement et de manière ambitieuse. Pour avoir 50% de chances de contenir le réchauffement à 1,5°C, les émissions mondiales doivent baisser de 43% d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2019.
Il est donc primordial que les gouvernements prennent des mesures plus audacieuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En évaluant la fiabilité des sources citées par l’article, il est important de noter que l’ONU Climat et le Giec sont des organismes scientifiques renommés et crédibles, reconnus pour leur expertise dans le domaine du changement climatique. Il est donc raisonnable de prendre en considération leurs conclusions et recommandations.
En conclusion, il est clair que les engagements actuels des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas suffisants pour atteindre les objectifs fixés dans l’accord de Paris. Lors de la prochaine COP28, les gouvernements doivent prendre des mesures plus ambitieuses pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et éviter une crise climatique majeure.