Les négociations pour la libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza après leur enlèvement le 7 octobre en Israël sont dans leur « phase finale », selon un responsable du Qatar, qui agit comme médiateur dans cette affaire. Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a déclaré lors d’un point-presse à Doha que « nous n’avons jamais été aussi proches d’un accord » et qu’ils étaient « très optimistes et pleins d’espoir ». Il a également exprimé le souhait que ces négociations aboutissent à une trêve humanitaire.
Selon les autorités israéliennes, le Hamas aurait tué 1 200 personnes, principalement des civils, lors des attaques menées le 7 octobre. Environ 240 otages ont été emmenés dans la bande de Gaza. Jusqu’à présent, seules quatre personnes ont été libérées grâce aux efforts de médiation. On ne sait pas grand-chose sur le sort des personnes détenues par les combattants palestiniens, car le Comité international de la Croix-Rouge n’a pas encore pu les rencontrer. On ne sait donc pas si tous les otages sont encore en vie.
Le Qatar est impliqué, aux côtés de l’Égypte et des États-Unis, dans ces négociations. Les États-Unis ont demandé à Doha d’intervenir dès le début du conflit. L’émirat finance également l’aide aux Gazaouis avec des milliards de dollars acheminés par les Nations unies. La France, quant à elle, compte huit ressortissants « disparus » et espère leur libération.
Le chef en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré que les pourparlers se rapprochaient d’un accord de trêve. La Croix-Rouge a annoncé que sa présidente avait rencontré un responsable du Hamas pour discuter de questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza. Cependant, les détails des négociations n’ont pas été communiqués.
Deux sources proches du dossier ont déclaré que les pourparlers portaient sur un éventuel échange de « 50 à 100 » otages civils contre la libération de 300 femmes et enfants détenus par Israël. Cependant, cette information n’a pas été confirmée officiellement. Un possible accord pourrait être annoncé en même temps qu’une trêve humanitaire de cinq jours, qui inclurait un cessez-le-feu complet et l’arrêt des survols israéliens au-dessus de Gaza, à l’exception du nord du territoire.
En Israël, le gouvernement est sous pression depuis deux mois. Une marche a eu lieu pour réclamer le retour des otages, et le Forum des familles des otages critique les autorités pour ne pas avoir divulgué les actions entreprises pour obtenir leur libération. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a récemment rencontré plusieurs proches d’otages, mais n’a pas dévoilé les détails des négociations en cours. Certains membres du gouvernement sont inquiets qu’un accord puisse entraîner des conséquences négatives, comme la libération de prisonniers palestiniens et la livraison de carburant qui pourrait être confiscé par le Hamas.
Il reste donc à voir quel sera l’accord final et si toutes les personnes détenues seront libérées. Les détails des négociations actuelles ne sont pas encore connus, mais des progrès semblent avoir été réalisés. On espère que de bonnes nouvelles seront bientôt annoncées.