La situation chez OpenAI continue de se détériorer, avec la majorité des cadres dirigeants actuellement en poste réclamant la démission de l’ensemble du conseil d’administration. Cette demande a été formulée dans une lettre publiée lundi 20 novembre par plusieurs médias américains. Les cadres menacent de démissionner si leur demande n’est pas satisfaite. De plus, selon plusieurs sources, environ 500 des 770 employés d’OpenAI auraient menacé de quitter l’entreprise si les administrateurs refusent de quitter leur poste. La situation critique dans laquelle se trouve la société est le résultat de la récente décision du conseil d’administration de se séparer du directeur et cofondateur de la start-up, Sam Altman, qui est également demandé par les cadres pour être réintégré.
OpenAI, en tant que figure emblématique de l’intelligence artificielle générative depuis le lancement de ChatGPT il y a un an, connaît actuellement une période de turbulences. Les départs de Sam Altman et de l’ancien président de la start-up, Greg Brockman, ont conduit Microsoft, actionnaire minoritaire d’OpenAI, à les recruter. Le renvoi de Sam Altman a été jugé « risqué » pour le travail réalisé par les équipes d’OpenAI par les responsables qui ont signé la lettre adressée au conseil d’administration. Ils accusent le conseil d’avoir démontré son incompétence à superviser OpenAI.
Parmi les signataires de la lettre se trouvent le numéro deux de la société, Brad Lightcap, ainsi que la responsable technique, Mira Murati. La présence du scientifique en chef d’OpenAI, Ilya Sutskever, dans la liste des signataires est surprenante, étant donné qu’il est lui-même membre du conseil d’administration et est soupçonné d’avoir joué un rôle clé dans le limogeage de Sam Altman.
Il est important de noter que les informations citées proviennent de médias américains, et il est donc crucial d’évaluer la fiabilité de leurs sources. Un journaliste doit toujours vérifier la crédibilité des informations avant de les inclure dans un article.