La guerre entre Israël et le Hamas entame son 36e jour, avec des combats intenses autour de l’hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza. Malheureusement, deux bébés prématurés sont décédés après l’arrêt forcé des soins intensifs néonataux en raison du manque d’électricité dans cet hôpital. Les organisations non gouvernementales (ONG) israélienne Physician for Human Rights-Israel et Médecins Sans Frontières ont rapporté cette triste nouvelle. Un véritable danger plane également sur la vie des 37 autres bébés prématurés de ce service, selon l’ONG israélienne.
En réponse à cette situation, l’armée israélienne a annoncé son intention d’aider à l’évacuation des bébés. Le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, a déclaré lors d’une conférence de presse que le personnel de l’hôpital al-Chifa avait demandé leur assistance pour évacuer les bébés du service pédiatrique vers un hôpital plus sûr. L’armée s’est engagée à fournir l’assistance nécessaire pour cette opération.
De son côté, Israël a déclaré que près de 200 000 personnes avaient quitté le nord de la bande de Gaza, où les combats contre le Hamas sont les plus intenses, pour se réfugier dans le sud, qui est relativement moins touché. Des « pauses » humanitaires ont été accordées pour permettre aux civils de fuir vers cette région.
Par ailleurs, les tensions entre Israël et le Hezbollah à la frontière libanaise persistent depuis le 8 octobre. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son mouvement utilisait de nouvelles armes dans ses attaques quotidiennes contre Israël. En réponse, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a prévenu le Hezbollah que le Liban pourrait subir le même sort que Gaza si le groupe libanais entraînait le pays dans une guerre. Il convient de noter qu’un raid israélien a ciblé samedi un véhicule dans le sud du Liban, à une quarantaine de kilomètres de la frontière. C’est la première fois qu’une telle action se produit à une telle distance de la frontière.
Les dirigeants de pays arabes et musulmans ont demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d’adopter une résolution décisive et contraignante pour mettre fin à l’agression israélienne dans la bande de Gaza. Cette demande a été formulée lors du sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Ryad, en Arabie saoudite. La déclaration finale de ce sommet condamne les actions barbares des forces israéliennes à Gaza, mais ne stipule pas de mesures économiques et politiques punitives contre Israël.
Enfin, des manifestations pour demander un cessez-le-feu à Gaza ont eu lieu dans plusieurs villes du monde. À Londres, environ 300 000 personnes ont participé à une marche pacifique, qualifiée de plus importante de la capitale britannique depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre. À Paris, plusieurs milliers de personnes ont également défilé pour appeler à un cessez-le-feu et à la fin du massacre à Gaza, suite à l’appel de mouvements de gauche et de La France insoumise.
Il est important de noter que les sources utilisées pour cet article sont les ONG Physician for Human Rights-Israel, Médecins Sans Frontières, ainsi que les déclarations des porte-paroles de l’armée israélienne et du ministre de la Défense. La fiabilité de ces sources est généralement reconnue, mais il est toujours essentiel de vérifier et de croiser les informations pour une compréhension complète de la situation.