Le projet de loi « pour le plein emploi » a été adopté définitivement par le Parlement, mardi 14 novembre, causant une vive opposition entre la gauche et le camp présidentiel soutenu par la droite en raison de ses nouvelles exigences pour les bénéficiaires du RSA. Après les sénateurs jeudi dernier, les députés ont validé le compromis entre les deux chambres avec 190 voix contre 147, mettant fin ainsi au parcours législatif d’un texte considéré comme « majeur pour notre pays » par le ministre du Travail Olivier Dussopt. Cette loi fixe également l’objectif ambitieux de réduire le taux de chômage à 5% d’ici 2027, en mettant l’accent sur un accompagnement renforcé des personnes les plus éloignées du marché du travail.
L’une des mesures phares de cette loi est la réorganisation en réseau des acteurs du service public de l’emploi, regroupés autour d’un Pôle Emploi rebaptisé « France Travail ». L’idée est de favoriser une meilleure coordination entre ces acteurs pour optimiser les dispositifs d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Bien que cette proposition ait suscité des résistances au sein du Sénat, elle a finalement été acceptée.
Les débats ont principalement porté sur les nouvelles obligations imposées aux demandeurs d’emploi inscrits sur une liste élargie, qui comprend désormais l’ensemble des bénéficiaires du RSA. Sur ce point, le camp présidentiel a finalement cédé à une demande insistante de la droite : la mention explicite de 15 heures d’activités hebdomadaires minimum pour tous les inscrits sur cette liste. Il est important de noter que cette mesure a été source de vives controverses et a suscité des inquiétudes quant à son impact sur les personnes les plus précaires.
Il convient de souligner que cet article ne cite pas de sources spécifiques pour étayer les informations mentionnées. Il est donc difficile d’évaluer la fiabilité des informations rapportées. Il est toujours recommandé de consulter plusieurs sources et de vérifier leur crédibilité avant de se former une opinion.