Un espoir pour l’une des villes les plus polluées au monde : La pluie artificielle, une solution efficace contre le smog à Lahore, au Pakistan.
Le samedi 16 décembre, le gouvernement provincial du Pendjab a annoncé l’utilisation de la pluie artificielle pour la première fois au Pakistan, dans le but de lutter contre le smog, un brouillard de particules fines extrêmement nocif pour la santé qui persiste dans la mégapole de Lahore. Cette technique, appelée l’ensemencement des nuages, consiste à introduire dans les nuages des cristaux de sel ou un mélange de sels différents, favorisant ainsi la condensation de l’eau et déclenchant ainsi la pluie. Les experts affirment que même une petite quantité de pluie peut être efficace pour réduire la pollution.
Cette méthode a été utilisée dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis, la Chine et l’Inde. Dans ce cas particulier, ce sont les Emirats arabes unis, qui ont de plus en plus recours à cette technique en raison de la sécheresse, qui ont fourni deux avions et des équipes au Pakistan. « 48 fusées ont été utilisées pour susciter la pluie » au-dessus de dix zones de la ville, a déclaré un responsable local. Les résultats de cette technique de « pluie artificielle » seront connus d’ici samedi soir.
La pollution de l’air au Pakistan s’est considérablement intensifiée ces dernières années en raison des émanations de diesel de mauvaise qualité, des fumées résultant des brûlis agricoles saisonniers et du refroidissement hivernal des températures. Samedi à Lahore, les niveaux de PM2.5, des microparticules cancérigènes qui pénètrent dans la circulation sanguine par les poumons, ont dépassé plus de 66 fois le seuil considéré comme dangereux par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une exposition prolongée au smog peut favoriser des maladies cardiaques, le cancer du poumon, des maladies respiratoires et des attaques cérébrales, selon l’OMS.
Les gouvernements successifs ont tenté différentes approches pour lutter contre la pollution de l’air à Lahore, comme l’aspersion des routes avec de l’eau ou la fermeture des écoles, des usines et des marchés durant les week-ends, mais avec des résultats mitigés. Il reste à voir si cette nouvelle technique de pluie artificielle sera concluante dans la réduction du smog dans la ville.
La fiabilité des sources citées dans cet article semble assez solide. Les informations sur l’utilisation de la pluie artificielle au Pakistan ont été annoncées par le gouvernement provincial du Pendjab, ce qui donne une certaine crédibilité à l’information. De plus, l’utilisation de l’ensemencement des nuages pour la pluie artificielle est une technique bien connue et éprouvée, utilisée dans de nombreux pays à travers le monde pour lutter contre la sécheresse ou la pollution atmosphérique. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est également une source fiable pour les informations sur les niveaux de pollution considérés comme dangereux pour la santé. Enfin, la participation des Emirats arabes unis, qui ont expérimenté avec succès la pluie artificielle face à la sécheresse, apporte une certaine crédibilité à la mise en œuvre de cette technique au Pakistan.