Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a réagi aux informations publiées par le site d’investigation Disclose concernant l’utilisation par les services du ministère de la reconnaissance faciale via un logiciel de vidéosurveillance. Il a déclaré avoir demandé une enquête administrative sur cette utilisation. Il a affirmé que le logiciel BriefCam, utilisé par la police, avait été autorisé par un magistrat mais a nié l’utilisation de la reconnaissance faciale par les services de police.
Cependant, en février dernier, la Direction générale de la police nationale a rappelé l’interdiction d’utiliser la reconnaissance faciale. Pour dissiper tout doute, Gérald Darmanin a annoncé avoir demandé une enquête administrative, dont les résultats seront connus dans les trois mois.
Suite à la publication de l’enquête de Disclose, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), autorité indépendante chargée de la protection de la vie privée des Français, a lancé une procédure de contrôle visant le ministère de l’Intérieur.
Il est important de noter que ces informations proviennent du site d’investigation Disclose, qui a une réputation solide en matière de journalisme d’investigation. Cependant, il est nécessaire d’attendre les résultats de l’enquête administrative et du contrôle de la Cnil pour confirmer la véracité de ces informations.
Il est primordial de garantir la protection de la vie privée des citoyens, en particulier en ce qui concerne la reconnaissance faciale. Cette technologie soulève de nombreuses questions concernant les libertés individuelles et le respect de la vie privée. Il est donc essentiel que les autorités compétentes enquêtent sur son utilisation et veillent à ce que toutes les procédures légales soient respectées.
La reconnaissance faciale est une technologie en pleine expansion dans le domaine de la sécurité mais qui suscite également des inquiétudes quant à ses potentielles utilisations abusives. L’enquête administrative demandée par Gérald Darmanin et le contrôle de la Cnil permettront de clarifier les pratiques du ministère de l’Intérieur en matière de reconnaissance faciale. L’issue de ces enquêtes permettra de mieux évaluer la fiabilité des sources citées par l’article de Disclose et de déterminer si des mesures supplémentaires doivent être prises pour protéger la vie privée des citoyens.