Le Maroc se prépare à un bond en avant ferroviaire avant le Mondial 2030
Le Maroc se tourne résolument vers l’avenir en anticipation de la Coupe du Monde de football 2030 qu’il co-organise avec l’Espagne et le Portugal. Le pays a récemment annoncé un investissement majeur dans son infrastructure ferroviaire, avec l’achat de 168 trains, dont 18 de type TGV, pour un coût avoisinant les 2,8 milliards d’euros. Cette initiative vise non seulement à moderniser le réseau ferroviaire marocain mais aussi à améliorer le transport des spectateurs et des joueurs durant le tournoi de football.
Cette annonce a été faite par l’Office national des chemins de fer (ONCF) le 26 février. Bien que le contrat ait été signé avec plusieurs entreprises, les détails financiers de chacun des accords n’ont pas été divulgués. Cependant, le contrat le plus marquant concerne l’acquisition de 18 trains à grande vitesse auprès du groupe français Alstom. L’achat avait été évoqué lors de la visite officielle du président français Emmanuel Macron à Rabat en octobre dernier, soulignant ainsi l’importance stratégique de ce projet.
Une modernisation essentielle du réseau national
Le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, a précisé que ces nouveaux trains sont de dernière génération et disposent de performances optimales au niveau du coût total d’exploitation. La nouvelle ligne de TGV sera longue de 400 kilomètres, reliant Kénitra, au nord-ouest, à Marrakech, au centre du pays. Il est important de noter qu’Alstom a déjà construit la première ligne de TGV en Afrique, qui relie Tanger à Casablanca et est en service depuis 2018. Cette expérience significative renforce la crédibilité d’Alstom comme partenaire clé dans la modernisation des infrastructures marocaines.
En outre, la société espagnole Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF) a décroché un autre marché pour la fourniture de 30 trains intercity modernes, avec une option d’achat de 10 trains supplémentaires. Ce choix démontre un engagement du Maroc à diversifier ses fournisseurs et à tirer parti des avancées technologiques des entreprises européennes dans le secteur ferroviaire.
Enfin, Hyundai Rotem, une entreprise sud-coréenne, a remporté un contrat pour la livraison de 110 trains destinés au transport urbain entre différentes villes et leurs banlieues. Cette acquisition vise à répondre à la demande croissante en matière de services de transport public et à réduire la congestion routière dans les grandes agglomérations marocaines.
Ces investissements dans le secteur ferroviaire donnent un élan significatif à la modernisation des infrastructures, ce qui est crucial tant pour la préparation de la Coupe du Monde que pour le développement économique à long terme du pays. En effet, une ligne ferroviaire efficace peut stimuler le tourisme, faciliter les échanges commerciaux, et améliorer la qualité de vie des habitants.
En conclusion, le Maroc fait un pas stratégique en avant en modernisant son réseau ferroviaire à travers des collaborations avec des leaders internationaux. Cette initiative non seulement prépare le pays pour un événement sportif majeur, mais aligne également ses ambitions de développement durable et de connectivité régionale. Ce projet est basé sur une vision à long terme pour un Maroc mieux intégré sur les plans économique et social.
Notre analyse de la fiabilité des informations présentées dans cet article repose sur l’évaluation des sources citées. Les annonces proviennent de l’ONCF, institution publique responsable des chemins de fer au Maroc, et des entreprises impliquées dans ces contrats, telles qu’Alstom, CAF et Hyundai Rotem. Ces entreprises sont reconnues dans leurs domaines respectifs et ont une solide réputation. Les informations issues de leurs communiqués peuvent donc