La mairie de Fréjus, dirigée par David Rachline du Rassemblement national, fait l’objet d’une enquête judiciaire suite à la publication du livre Les Rapaces, écrit par la journaliste Camille Vigogne-Le Coat et paru en novembre. Selon le parquet de Draguignan, l’enquête préliminaire porte sur des affaires d’attribution de marchés publics, ainsi que sur des possibles prises illégales d’intérêt et favoritisme.
Les Rapaces remet en cause la gestion de David Rachline en dénonçant son train de vie disproportionné par rapport à ses indemnités de maire de Fréjus. Le livre accuse également le maire de collusion avec un entrepreneur local influent du secteur du bâtiment pour l’attribution des marchés publics, allant à l’encontre de l’image d’exemplarité que revendique le Rassemblement national. De plus, il évoque des soirées arrosées où le maire aurait proféré des remarques racistes et des gestes antisémites.
La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a réagi à l’ouverture de l’enquête en déclarant qu’il était naturel que le parquet enquête sur les accusations portées dans le livre. Elle a également souligné que David Rachline n’était pas disponible pour commenter cet événement. Cependant, le maire avait auparavant affirmé qu’il n’y avait aucun élément factuel prouvant des manquements aux procédures concernant les marchés publics.
Il est important de noter que cet article est basé sur une information rapportée par L’Obs, un média français réputé. Toutefois, l’évaluation de la fiabilité des sources citées dans le livre Les Rapaces nécessite une analyse supplémentaire, étant donné qu’il s’agit d’un ouvrage journalistique. L’enquête en cours permettra de vérifier la véracité des allégations portées contre David Rachline et sa mairie.