Le cabinet de guerre israélien a autorisé l’entrée de deux camions-citernes de carburant à Gaza, afin de soulager la pénurie qui sévit dans le territoire. Avant la guerre, une grande partie de l’électricité de Gaza dépendait des générateurs alimentés par l’essence. La situation s’est aggravée ces derniers jours, poussant Israël à répondre à une demande des États-Unis visant à autoriser la livraison de carburant pour les besoins de l’ONU.
Les responsables israéliens ont déclaré que le cabinet de guerre avait approuvé à l’unanimité cette recommandation conjointe de l’armée et du Shin Bet (le service israélien de sécurité intérieure). Ils ont également exprimé que cette action permettait à Israël de maintenir une marge de manœuvre internationale nécessaire pour éliminer le Hamas.
Dans la soirée, l’Autorité en charge du terminal palestinien de Rafah a confirmé la livraison de 17 000 litres de carburant à Gaza. Ce carburant est destiné à alimenter les générateurs de la compagnie de télécommunications Paltel. La veille, cette compagnie avait annoncé une suspension de tous ses services faute de carburant.
La situation à Gaza a un impact considérable sur les opérations humanitaires et les communications. Les Nations Unies et les ONG ont perdu tout contact avec leurs équipes sur place. L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, a averti dès mercredi d’un risque d’effondrement des opérations humanitaires à Gaza. Les pénuries de carburant ont également mis à l’arrêt une usine de désalinisation, 60 puits et les deux principales stations d’épuration. Cette situation aggrave le risque d’épidémies parmi les 2,4 millions d’habitants, dont la moitié sont des enfants et les deux tiers sont déplacés de leurs foyers.
Il est important de noter que les sources citées dans cet article sont les responsables israéliens, l’Autorité en charge du terminal de Rafah et l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. L’évaluation de la fiabilité de ces sources dépend de la réputation et de l’objectivité de ces organisations. Il est recommandé de consulter d’autres sources pour obtenir une perspective plus complète de la situation.