A partir du 1er janvier 2024, une nouvelle mesure concernant les excès de vitesse va entrer en vigueur en France. Selon un décret publié au Journal officiel le vendredi 8 décembre, les conducteurs ne perdront plus de point sur leur permis de conduire pour des excès de vitesse inférieurs à 5 km/h. Cette évolution a été annoncée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin en avril dernier, dans le but d’alléger « le régime répressif applicable aux petits excès de vitesse ».
Cette mesure fait suite à une prise de position du ministre, qui exprime une volonté d’être « compréhensif avec ceux qui travaillent ». En effet, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, sur les 12,5 millions de contraventions envoyées en 2020, 58% des infractions concernaient des excès de vitesse inférieurs à 5 km/h. Actuellement, ces excès de vitesse sont passibles d’une perte d’un point sur le permis de conduire, ainsi que d’une amende forfaitaire allant de 68 à 135 euros.
Il est important de noter que cette nouvelle mesure ne signifie pas la disparition de toutes les sanctions pour les excès de vitesse. En effet, la perte d’un point sera toujours appliquée pour les excès de vitesse compris entre 5 et 20 km/h. De plus, l’amende forfaitaire pour les excès inférieurs à 5 km/h restera en vigueur.
Cette décision a suscité des réactions diverses. Certaines associations, telles que la Ligue contre la violence routière, qualifient cette mesure de « non-sens ». Elles estiment que cela constitue une forme de clémence envers les comportements irresponsables sur la route, ce qui pourrait entraîner une augmentation des accidents.
Pour avoir une meilleure compréhension de cette mesure, il est essentiel d’évaluer la fiabilité des sources citées. Dans ce cas, le décret publié au Journal officiel est une source officielle et fiable. Les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur peuvent également être considérés comme fiables, bien que l’on puisse toujours vérifier leur exactitude par le biais d’autres sources indépendantes.
En fin de compte, cette nouvelle mesure sur les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h divise l’opinion. D’un côté, cela peut être considéré comme une façon d’être plus « compréhensif » envers les conducteurs, en particulier ceux qui se déplacent pour travailler. D’un autre côté, cela peut être perçu comme une tolérance envers des comportements dangereux sur la route. Comme pour toute décision politique, il est important de prendre en compte les arguments de chaque partie et d’évaluer les conséquences potentielles sur la sécurité routière.