Le ministère de l’Intérieur a récemment annoncé que les forces de sécurité ont enregistré quelque 244 000 victimes de violences conjugales en 2022, ce qui représente une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente. Ces chiffres sont basés sur des données collectées par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI).
Selon le SSMSI, cette augmentation de 15% est proche du taux d’évolution annuel moyen observé depuis 2019. Ces chiffres suggèrent également une libération de la parole et une amélioration des conditions d’accueil des victimes par les services de police et de gendarmerie, ce qui explique en partie cette augmentation. En effet, le nombre de victimes enregistrées a doublé depuis 2016.
Il est important de noter que 87% des victimes sont des femmes, tandis que 89% des mis en cause sont des hommes. De plus, seulement une victime sur quatre a porté plainte, soulignant les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes victimes de violences conjugales pour demander de l’aide.
Les violences physiques représentent les deux tiers des cas signalés, suivies par les violences verbales ou psychologiques à hauteur de 30%, et les violences sexuelles à hauteur de 5%.
En ce qui concerne la répartition géographique, les départements de la Seine-Saint-Denis, de la Guyane, du Pas-de-Calais, du Nord et de La Réunion affichent les plus forts taux de victimes enregistrées pour 1 000 habitantes âgées de 15 à 64 ans, conformément aux données du ministère.
Il est important d’évaluer la fiabilité des sources citées dans cet article. Le ministère de l’Intérieur est une source officielle et crédible, et le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) est un organisme gouvernemental responsable de la collecte et de l’analyse des données statistiques relatives à la sécurité intérieure. Cependant, il est toujours recommandé de consulter d’autres sources pour obtenir une image complète de la situation et de vérifier la fiabilité des informations fournies.