Enfin une lueur d’espoir dans le conflit entre Israël et le Hamas. Le Conseil de sécurité de l’ONU, qui était jusqu’à présent divisé, a adopté une résolution appelant à des pauses humanitaires dans la bande de Gaza. Rédigée par Malte, la résolution a été soutenue par douze pays membres, avec trois abstentions, notamment des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Russie. Cette résolution demande des « pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents » afin de permettre l’acheminement d’une aide aux civils de Gaza.
Cependant, la durée de ces pauses humanitaires reste floue. Une version précédente de la résolution prévoyait une pause de cinq jours consécutifs dans les 24 heures suivant son adoption. Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a déclaré qu’il était nécessaire d’avoir une durée suffisamment longue pour mobiliser les ressources nécessaires. Il n’a pas donné plus de détails à ce sujet.
Il est important de noter que les résolutions du Conseil de sécurité sont contraignantes, mais cela n’empêche pas certains pays de les ignorer. Néanmoins, cette résolution met l’accent sur la protection des civils, en particulier des enfants, exigeant que toutes les parties respectent leurs obligations en vertu du droit international.
Un point notable de la résolution est son appel à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas et d’autres groupes, en particulier les enfants. Cependant, elle ne condamne pas l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Le fait que le Conseil de sécurité ait rejeté précédemment quatre projets de résolution en octobre, avec les vetos russe, chinois et américain, met en lumière les divisions persistantes dans le dossier israélo-palestinien. Face à cette inaction, l’Assemblée générale de l’ONU a pris le relais pour tenter de trouver une solution au conflit.
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