Le projet de nouvelle Constitution a été rejeté par les Chiliens lors d’un référendum tenu le dimanche 17 décembre, pour la deuxième fois en un peu plus d’un an. Les résultats officiels, publiés par le Service électoral après le dépouillement de 99% des bulletins, montrent que le « contre » a remporté la majorité des voix avec 55,75%, tandis que le « pour » a obtenu 44,25%. Par conséquent, la loi fondamentale datant de la dictature d’Augusto Pinochet restera en vigueur dans le pays.
Plus de 15 millions d’électeurs étaient appelés à se prononcer sur le projet de nouvelle loi fondamentale, qui avait une tonalité très conservatrice. Le texte soumis au vote avait été rédigé par ceux qui défendent l’héritage du général Pinochet, après le rejet d’une première proposition progressiste en septembre 2022. La révision de la Constitution était considérée comme une entrave aux réformes sociales profondes et avait été mise en place pour répondre aux revendications du mouvement social de 2019, qui avait fait une trentaine de morts.
Le président Gabriel Boric, âgé de seulement 37 ans et le plus jeune dirigeant de l’histoire du Chili, a annoncé que toute nouvelle tentative de réformer la Constitution serait fermée pendant son mandat. « Sous ce mandat, le processus constitutionnel est clos. Il y a d’autres priorités », a déclaré le président dimanche. Il a ajouté : « Notre pays continuera avec la Constitution actuelle, car après deux propositions constitutionnelles soumises à un référendum, aucune n’a réussi à représenter ou à unir le Chili dans sa belle diversité ». Gabriel Boric avait soutenu la première proposition formulée par la gauche, mais a opté pour la neutralité sur la seconde.
En ce qui concerne la fiabilité des sources citées dans cet article, il serait nécessaire de vérifier la véracité des informations fournies par le Service électoral concernant les résultats du référendum. Il est également important d’analyser les déclarations du président Gabriel Boric pour déterminer leur exactitude et leur pertinence. De plus, il convient de prendre en compte d’autres sources d’informations et de perspectives sur le sujet afin d’obtenir une vue d’ensemble et une évaluation complète de la situation politique au Chili.