L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, mardi 14 novembre, une proposition de loi visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie, une profession qui rencontre de grandes difficultés de recrutement dans les petites communes françaises. Avec près de 23 000 secrétaires de mairie, dont 94% sont des femmes, ces professionnels jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement des communes rurales. Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a souligné que près d’un tiers des secrétaires de mairie partiront à la retraite dans les huit prochaines années, accentuant ainsi les difficultés de recrutement déjà existantes. Actuellement, il y a environ 2 000 postes vacants de secrétaire de mairie, et entre 8 000 et 13 000 postes devront être pourvus d’ici 2030, car 60% des secrétaires de mairie en poste aujourd’hui ont plus de 50 ans. Le texte a été adopté à l’unanimité par les 150 députés votants, bien que certains groupes aient demandé d’aller plus loin en matière d’avancement, de rémunération et de formation pour ces fonctionnaires. Les députés et les sénateurs devront maintenant essayer de trouver un accord en commission mixte sur une version finale du texte, déjà adopté par le Sénat en juin.
Il est important de noter que cet article ne fournit pas d’informations sur les sources citées. Il est donc difficile d’évaluer leur fiabilité. Pour obtenir une vision complète et précise de la proposition de loi, il est conseillé de consulter des sources supplémentaires et de vérifier les informations fournies.