L’Arménie a officiellement déposé une demande d’adhésion à la Cour pénale internationale (CPI), et deviendra le 124e pays membre de cette juridiction renommée à partir du 1er février 2024, selon une annonce récente de la CPI. Cette décision fait suite à la ratification du statut de Rome, texte fondateur de la cour, par le président arménien, Vahagn Khatchatourian, le mois dernier.
L’adhésion de l’Arménie à la CPI a suscité la colère de la Russie, traditionnellement alliée d’Erevan, avec qui les relations se sont considérablement tendues. En mars dernier, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, pour la « déportation » d’enfants ukrainiens vers la Russie. Par conséquent, les membres de la CPI sont tenus d’arrêter Poutine s’il se rend sur leur territoire.
L’Arménie espère que son adhésion à la CPI lui offrira une protection supplémentaire contre son puissant voisin azerbaïdjanais, qui a remporté une victoire militaire éclair en septembre dernier dans la région du Haut-Karabakh. De plus, l’adhésion à la CPI permettra à l’Arménie de promouvoir des enquêtes sur ce qu’elle considère comme les « crimes de guerre » commis par Bakou au Haut-Karabakh, accusations rejetées par l’Azerbaïdjan.
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