L’armée israélienne a annoncé dimanche avoir découvert le « plus grand tunnel » du Hamas sous la bande de Gaza assiégée, où elle poursuit ses frappes meurtrières malgré des appels pressants à un cessez-le-feu. Ce réseau massif de tunnels, qui se divise en plusieurs branches, s’étend sur plus de quatre kilomètres et n’arrive qu’à 400 mètres du point de passage d’Erez entre Israël et le nord de la bande de Gaza, selon les informations relayées par Tsahal. Des journalistes de l’AFP autorisés à se rendre sur place ont pu constater que le tunnel mis au jour par l’armée était équipé d’un système de canalisations, d’électricité, de ventilations, d’égouts, de réseaux de communication et de rails.
Dans ses déclarations, l’armée israélienne affirme avoir découvert un grand nombre d’armes dans le tunnel, prêtes à être utilisées en cas d’attaque par le Hamas. Selon les estimations de l’Institut de la guerre moderne de l’académie militaire américaine West Point, le réseau souterrain du Hamas serait constitué de 1 300 galeries s’étendant sur 500 kilomètres.
Face à cette menace, Israël a juré d' »anéantir » le Hamas et de neutraliser son réseau souterrain. Cela fait suite au lancement d’une opération terrestre dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne mène également d’intenses bombardements.
Cependant, il est important de noter que les chiffres avancés par le ministère de la santé du Hamas concernant le nombre de morts dans l’enclave palestinienne, soit plus de 18 800, ne peuvent pas être confirmés de manière indépendante à ce stade.
Il convient donc de prendre du recul par rapport à ces chiffres et de s’appuyer sur des sources d’informations fiables pour obtenir une évaluation plus précise de la situation. L’utilisation de sources indépendantes et vérifiées est essentielle pour garantir la crédibilité des informations rapportées.
Dans cette situation de conflit intense, il est crucial que les médias jouent leur rôle en tant qu’informateurs impartiaux et fiables. En tant que lecteurs et spectateurs, il est de notre responsabilité de nous engager dans une consommation critique des informations et de vérifier la fiabilité des sources avant de prendre position sur un sujet aussi complexe et sensible que le conflit israélo-palestinien.