Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, la France a enregistré un total de 1 518 actes et propos antisémites, ce qui a conduit à près de 600 interpellations, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Comparé aux 436 actes ou propos antisémites enregistrés pour toute l’année 2022, ce chiffre est plus de trois fois supérieur. Les actes antisémites comprennent principalement des tags, des insultes, ainsi que des agressions physiques. Au total, 571 interpellations ont été réalisées en lien avec ces actes.
La justice française a ouvert 330 enquêtes sur des actes antisémites et des apologies du terrorisme depuis le 7 octobre. Le pôle national de lutte contre la haine en ligne, en particulier en lien avec l’antisémitisme ou le soutien explicite au Hamas, a ouvert une procédure suite à 202 messages recensés jusqu’au 6 novembre. Parmi ceux-ci, deux auteurs de propos pouvant être considérés comme des infractions pénales ont été identifiés à Paris et poursuivis en comparution immédiate.
Parallèlement, Gérald Darmanin a souligné qu’il y a également eu des actes anti-musulmans, mais que cela ne correspond pas à l’ampleur de ce que nous connaissons en matière d’antisémitisme. Des mosquées ont reçu des lettres de menaces de mort et des menaces d’attentat. De nombreux propos anti-islam, y compris à la télévision, ont été signalés. Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il saisirait l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle) ou la justice pour ces cas.
Il est important de noter que les sources citées pour cet article sont le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ainsi que des déclarations provenant de la chancellerie et du parquet de Paris. Ces sources sont des institutions gouvernementales et judiciaires, ce qui leur confère une certaine fiabilité. Cependant, il est toujours recommandé de consulter plusieurs sources pour obtenir une vue d’ensemble et vérifier l’exactitude des informations.