Le gouvernement suisse a autorisé, mercredi 22 novembre, l’exportation du dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre lié à l’activité humaine, en vue de son stockage dans les fonds marins à l’étranger. Cette décision entrera en vigueur « à partir de 2024 », selon les autorités suisses. La technologie du captage et stockage du CO2 (CCS) vise à lutter contre le réchauffement climatique en capturant les émissions de CO2 à la sortie des cheminées d’usine et en stockant ce carbone dans des réservoirs géologiques après liquéfaction.
Le gouvernement suisse justifie cette décision en raison de l’importance du stockage permanent du CO2 dans la politique climatique pour atteindre les objectifs tant nationaux qu’internationaux. Il fait référence au Protocole de Londres à la Convention de 1972 sur la prévention de la pollution des mers, qui interdit l’exportation de déchets en vue de leur élimination en mer. Cependant, une exception a été apportée en 2009 pour le CO2.
Le CCS est une technologie complexe et coûteuse, mais elle est considérée comme une nécessité par des organismes tels que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) et l’Agence internationale de l’énergie pour lutter contre le réchauffement climatique. Cependant, certains environnementalistes sont méfiants à l’égard de cette technologie. Ils craignent qu’elle ne serve de prétexte pour prolonger l’utilisation des énergies fossiles et détourner les investissements nécessaires dans les énergies renouvelables.
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