L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment publié un rapport alarmant sur la situation de la mpox en République démocratique du Congo (RDC). Selon ce rapport, de janvier au 12 novembre de cette année, 12 569 cas suspects de mpox, également connue sous le nom de variole du singe, ont été signalés en RDC, dont 581 décès. Il s’agit du nombre de cas le plus élevé jamais enregistré pour une année, avec des zones géographiques signalant des cas pour la première fois, y compris à Kinshasa, Lualaba et le Sud-Kivu.
La mpox est une maladie virale qui se manifeste par des éruptions cutanées, pouvant apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche. Elle peut également être accompagnée de fièvre, de maux de gorge et de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques. Initialement signalée chez l’homme en 1970 en RDC, la mpox est depuis longtemps endémique dans une dizaine de pays d’Afrique centrale et de l’Ouest.
Cependant, ces dernières années, des flambées de mpox ont également été observées en Europe et aux États-Unis. En réponse à cette propagation internationale, l’OMS a déclaré le niveau d’alerte maximale le 23 juillet 2022. Cette épidémie s’est principalement propagée par le biais de la transmission sexuelle entre hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. La transmission peut également se faire par le contact avec des objets contaminés.
Il est essentiel de noter que les chiffres cités par l’OMS ne représentent que les cas confirmés en laboratoire. Au total, 91 788 cas confirmés, dont 167 décès, ont été signalés dans 116 pays et territoires de janvier 2022 au 31 octobre 2023. Ces chiffres montrent l’ampleur de la crise de la mpox et soulignent la nécessité de prendre des mesures urgentes pour contenir la propagation.
Face à ces nouvelles caractéristiques de transmission par voie sexuelle d’un variant du virus, l’OMS a lancé une mission conjointe avec le ministère de la Santé de la RDC pour évaluer la situation. Il est crucial de surveiller attentivement l’évolution de la situation et de mettre en place des mesures préventives pour limiter la propagation de la maladie.
Il convient également d’évaluer la fiabilité des sources citées dans cet article. L’OMS est une organisation internationale reconnue pour son expertise en matière de santé mondiale. Ses rapports et déclarations sont généralement considérés comme fiables et basés sur des preuves scientifiques solides. Cependant, il est toujours recommandé de consulter plusieurs sources et de vérifier les informations avant de parvenir à des conclusions définitives.
En conclusion, la situation de la mpox en RDC est très préoccupante, avec un nombre record de cas signalés cette année. Il est crucial que les autorités sanitaires nationales et internationales prennent des mesures immédiates pour contenir la propagation de la maladie et protéger la santé publique mondiale.