La pollution de l’air aux particules fines continue d’avoir un impact significatif sur la santé des Européens, selon un rapport récent de l’Agence européenne de l’environnement (AEE). Selon ce rapport, publié le 24 novembre, la pollution atmosphérique a entraîné le décès prématuré de 253 000 personnes dans l’Union européenne en 2021, soit une augmentation par rapport aux 238 000 décès enregistrés en 2020.
Cette augmentation est due à une exposition accrue aux polluants atmosphériques, ainsi qu’à une légère augmentation de la mortalité générale en Europe, principalement causée par la pandémie de Covid-19. Cependant, l’étude souligne également une tendance positive à long terme, avec une diminution de 41% du nombre de décès prématurés liés aux particules fines entre 2005 et 2021.
Malgré les « grands progrès » réalisés dans la réduction de la pollution de l’air ces dernières années, l’impact sur la santé reste encore trop élevé, souligne la directrice exécutive de l’AEE, Leena Ylä-Mononen. La pollution atmosphérique reste le principal risque environnemental pour la santé des Européens, surpassant d’autres facteurs tels que l’exposition au bruit, aux produits chimiques et aux effets néfastes des vagues de chaleur liées au changement climatique.
Il est important de noter la fiabilité des sources citées par l’article. L’Agence européenne de l’environnement est une institution crédible et reconnue, fournissant des informations basées sur des recherches scientifiques rigoureuses. Les conclusions de ce rapport sont donc fiables et dignes de confiance.
La pollution de l’air a des effets néfastes sur la santé humaine, causant des maladies respiratoires et cardiovasculaires, ainsi que des décès prématurés. Les particules fines, généralement émises par les véhicules, les centrales électriques et d’autres sources industrielles, peuvent pénétrer profondément dans les poumons et être absorbées dans la circulation sanguine, provoquant des dommages importants à long terme pour la santé.
Il est donc essentiel que les gouvernements et les acteurs concernés continuent de s’engager dans des politiques visant à réduire la pollution de l’air. Cela peut inclure des mesures telles que la promotion des transports publics et des véhicules électriques, la mise en place de normes plus strictes en matière d’émissions industrielles, ainsi que des incitations à l’utilisation d’énergies renouvelables.
En conclusion, la pollution de l’air aux particules fines reste un grave problème de santé publique en Europe. Bien que des progrès aient été réalisés, il est essentiel de continuer à prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air et protéger la santé des Européens.