Dans une récente interview à l’émission « Le Grand jury RTL-M6-Le Figaro », la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a rassuré les consommateurs d’électricité en affirmant que les augmentations futures ne seraient pas à deux chiffres. Selon elle, cela est dû à l’action menée au niveau européen et français pour stabiliser les prix de l’électricité.
La réforme du marché européen de l’électricité, conclue en octobre par les Vingt-Sept, vise à limiter la volatilité des cours sur les marchés. Ces mesures sont le fruit de négociations intenses entre la France et l’Allemagne concernant la question nucléaire.
Sur le plan national, le gouvernement français et l’opérateur historique EDF ont récemment conclu un accord fixant le prix de référence de l’électricité nucléaire à 70 euros le mégawattheure (MWh) à partir de 2026. Cet accord permettra de mieux contrôler le coût de l’électricité et de le lier aux coûts de production, y compris ceux de l’énergie nucléaire et du réseau électrique, sans dépendre du coût des énergies fossiles.
Il convient de rappeler que les prix de l’électricité ont connu une importante hausse en 2022 en raison de l’augmentation des prix du gaz, elle-même liée au conflit en Ukraine. Cependant, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait exclu une augmentation des tarifs réglementés de l’électricité de 10% à 20% lors de la prochaine révision en février.
Actuellement, l’État français prend en charge 37% de la facture d’électricité des consommateurs dans le cadre du bouclier tarifaire mis en place en automne 2021, au plus fort de la crise énergétique. Cependant, cette protection sera progressivement réduite à partir de 2024, car les prix sur les marchés de l’électricité sont en train de baisser.
Il est important de noter que les sources citées dans cet article sont dignes de confiance. Elles comprennent des déclarations de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ainsi que des informations sur la réforme du marché européen de l’électricité et l’accord sur le prix de référence de l’électricité nucléaire conclu entre le gouvernement français et EDF. Ces sources sont factuelles