Le futur label « préparé sur place » sur le menu des restaurants va coexister « un temps seulement » avec l’actuelle mention « fait maison », a annoncé, lundi 13 novembre, Olivia Grégoire, ministre déléguée aux Petites et moyennes entreprises, devant des professionnels du secteur.
La ministre a souligné la nécessité de définir ensemble le concept de « préparé sur place » afin qu’il puisse être applicable dans les restaurants. Selon elle, la mention « fait maison » telle qu’elle est actuellement conçue, avec toutes ses exceptions et spécificités, est difficilement applicable. L’objectif du nouveau label sera donc de simplifier cette notion.
La ministre a également évoqué la possibilité d’expérimenter le label « préparé sur place » pendant les Jeux olympiques et paralympiques, peut-être dans la région de l’Ile-de-France. Elle a toutefois souligné l’importance de ne pas « brusquer » les professionnels du secteur.
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a affirmé que le lancement de ce futur label ne se ferait pas uniquement depuis Bercy. Un travail de réflexion sera effectué en collaboration avec les professionnels, avec pour objectif une mise en œuvre dans les mois à venir. Le ministre a également souligné les enjeux importants liés à cette réforme.
Le Groupement des hôtelleries et restaurations de France, qui partage le constat d’un label « fait maison » qui ne fonctionne pas, estime qu’il est temps de réviser les critères techniques en acceptant, par exemple, l’utilisation de légumes blanchis ou de champignons déshydratés dans les préparations labellisées. Le président du groupement, Didier Chenet, a rappelé cette demande lors de la réunion.
Il est important de noter que cet article ne mentionne pas les sources des déclarations faites par les différentes personnes citées. Il est donc difficile d’évaluer la fiabilité de ces informations. Pour obtenir une image complète de la situation, il serait nécessaire de consulter d’autres sources d’information et de comparer les différents points de vue.